Camp des pertes cachées
La draft à Dissident, tout un Art.
Chaque fin de saison, nous pouvons choisir trois jeunes joueurs de 18 ou 19 ans. Si tout va bien, ils intégreront l'Académie. Sinon, c'est la mise sur le marché ou encore l'orientation vers un métier plus adapté à leurs qualités.
C'est Aurélien Boissonnade, un des historiques Bras Cassés, qui dirige la cellule de scouting. Age, taille, poids, agilité, acuité visuelle de jour comme de nuit, résistance des coudes, etc... Tout est passé au crible.
Qui a réussi à franchir le cut pour jouer avec les Sirens?
Qui a gagné son billet pour le camp des pertes cachées?
Toutes les réponses dans cette section.
Sous-titre de l'entête
Paul "Maurice" Chevalier
En pleine bille
C'est le premier joueur drafté dans l'Histoire des Sirens. Les scouts ne se sont pas trompés de beaucoup.
La carrière de Maurice démarre très fort avec 3 matchs à plus de 20 pts, 10 rbds. Mais c'est surtout en dehors des parquets que le phénomène fait fureur. Une chanson court très vite dans Dissident :
Maurice, yop la boum,
C'est le chéri de ces dames,
C'est le roi de la Queue d'Anne...
Le jeune espoir devient la figure de ce fameux club de billard. Pour ne pas faire chuter le chiffres d'affaires de l'établissement, Vito prolonge l'essai jusqu'à la fin de la saison.
L'aventure se termine par un transfert en Chine où Maurice ne foulera pas le moindre parquet. Il ouvre plusieurs clubs devenus très tendance à Shangaï, comme "La Fausse Queue", "La Triple Bande" et "Le Chauve sourit".
Choix 46
Mis à l'essai.
Mohamed Love On The Biteye joue toute la saison avec les Sirens.
Mohamed "Love On The" Biteye
Le déchargeur
En voici un qui aura tout fait à Dissident. Au moment où son nom est appelé en 46ème position, Love On avait déjà quitté la salle en compagnie d'une hôtesse d'accueil...
Ses premiers entraînements montrent une énergie débordante pas toujours contrôlée. Il établit le premier triple double de l'Histoire des Sirens contre la célèbre équipe des Quakers de Chastel Merlhac. D'après Gonzo, le mot orgie est faible pour décrire la soirée qui a suivi ce match.
D'ailleurs, l'hygiène de vie de Love On ne lui permet pas de développer ses qualités naturelles. Après 21 matchs à 10 pts/5 rbds/4 pds avec les Sirens, il est transféré contre 6 000 $ et une herbe de bison.
Quelques mois après son départ, le taux de natalité de la ville monte en flèche. La maternité "Anne-Aymone Giscard d'Estaing" est rebaptisée "Maison Love On".
Draft 41
Choix 48
MVP de 19 ans, il est vendu 88 000 $.
A joué en Espagne, en Chine, au Portugal et à Hong Kong.
Draft 42
Draft 43
Christophe "Totoff" Parot
N'ayant plus de grouillot dans le vestiaire, le choix se porte très vite sur Totoff.
D'un caractère affable, solide physiquement, toujours de bonne humeur. Il avait les qualités requises pour le poste.
Au rayon basket, on n'attend rien de lui. Il joue sans aucune pression quand on lui donne du temps de jeu. Il a tendance à s'économiser sur le terrain pour garder du jus. Après le match, il doit ranger les citrons, remettre les bancs en place, éteindre la lumière du vestiaire avant de partir.
A l'issue de son contrat, il parcourt le monde pour donner des conférences sur le rôle de grouillot dans une franchise de la BBLigue. Un modèle de reconversion.
Draft 44
François-Xavier "Petit" Robert
Draft 45
Emmanuel "Le Gosse" Pelle
Le bon gamin
Le Gosse arrive à 19 ans à l'Académie. Il a un potentiel intéressant, assez complet. Mais, comme on dit, il n'a pas de shoot. Du tout. C'était du jamais vu à Dissident depuis l'époque des Bras Cassés.
Alors il redouble d'efforts à l'entraînement. Sa marraine lui offre un panier de basket à installer dans sa chambre, un autre dans sa salle de bain et même un troisième dans ses toilettes.
Petit à petit, il commence à améliorer son geste tout en progressant dans les autres domaines.
D'une gentillesse naturelle, le Gosse n'oublie jamais un anniversaire ou une fête. Combien de fois l'a-t-on vu arriver un bouquet à la main pour une occasion que tout le monde sauf lui avait oublié. Il fréquente assidument la chorale de la paroisse, il anime des parties de scrabble à la maison de retraite. Cette générosité lui a certainement évité d'être transféré plus tôt.
En effet, il n'est jamais complètement entré dans les plans à long terme des Sirens. Finalement, Vito accepte de le laisser partir pour un peu plus de 300 000 $ chez les Sharks de Fourchambault.
Damien "Seize" Delaroche
Le troubadour
Ce jeune arrière a déjà quelques qualités à faire valoir sur le terrain. Son sens du collectif est déjà bien aiguisé.
Il est surnommé "Seize" quand il publie un "Manifeste pour un basket pratiqué à 16 contre 16". L'idée est de partager la masse salariale entre un plus grand nombre de joueurs. Il se heurte à quelques résistances.
Il est soutenu dans son combat par Gonzo qui lui prête une ou deux pompoms pour réaliser quelques affiches sensées faire réfléchir les instances. Il n'est pas toujours compris.
Dans le vestiaire, il lance une cagnotte pour financer un voyage destiné aux jeunes de Dissident. Il s'agit d'une classe de découverte "Solidarność" qui doit les mener à Gdańsk et à Varsovie. Vito met une rallonge dans la cagnotte et les jeunes iront finalement à Miami.
Malgré un contrat garanti, il quitte l'équipe au cours de la 2ème saison. Dès son arrivée, Peppone reprend le combat de Seize avec le succès que l'on connaît, un titre en Ligue III.
Christophe "Jean-Paul" Gautier
Rose Tattoo
La draft 45 se conclut par un 3ème choix et un 3ème joueur conservé. Jean-Paul a 19 ans et tout le monde sait qu'il cirera le dessous du bout du banc et qu'il passera les serviettes. Deux tâches dont il s'acquittera parfaitement.
Très branché coiffure et sape, il offre des séances de relooking à la Liger Arena. Un soir de qualif' en Coupe, il propose aux joueurs de leur tatouer une sirène sur l'épaule droite et une rose avec des épines sur l'épaule gauche. L'artiste était sur le point de sévir quand Vito a tout arrêté. Il voulait des couleurs assorties aux nouveaux maillots. "Et un motif sur chaque fesse? Ce sera moins visible sur le terrain." Le matériel est confisqué par un Dente pas fan du tout.
Mais ce n'est que partie remise. l'enfant terrible se fait embaucher dans une célèbre agence. Il crée une ligne de survêtements connectés et des maillots aux formes coniques pour femmes. C'est aussi lui qui est à l'origine du nouveau design du parquet de la Liger Arena.
On dit merci qui? Merci Jean-Paul.
Jérôme "Cinéma" Longuet
La bobine
C'est un grand steak qui arrive à l'Académie. Il a séduit par sa verve. Mais sa technique remonte à l'âge de pierre et son physique est fragile.
Après quelques matchs de Coupe, il est envoyé chez le conseiller d'orientation, un certain Vito. Celui-ci lui explique que le basket, c'est bien, mais quand on sait attraper un ballon pour le mettre dans le panier.
Au fil de la discussion, Cinéma aborde son projet de carrière dans le 7ème Art. Vito lui commande un film publicitaire à l'attention des futurs partenaires. Quelques semaines plus tard, le spot est ficelé et mis dans un tiroir du Dente.
Cinéma est un modèle de reconversion.
Draft 47
François "Rouget" Grandin
Toujours dans l'effectif.
Draft 48
Choix 22
Vendu 3 000 $ au Crow CB qui l'a transféré à la Snaidero Team, il poursuit sa formation.
Adrien "Dent de Lait" Thomas
Un rêve. Devenir l'Adrian Dantley de Dissident.
Draft 49
Christophe Corre
Choix 7
Trop titulaire pour un remplaçant.
Pas retenu.
Thibault Bonnet
Choix 23
Trop phrygien pour un bonnet.
Pas retenu.
Olivier Richard
Choix 39
Une lettre de trop pour Pastaga.
Pas retenu.
Draft 50
Cyrille Léandri
Choix 32
Trop moyen pour nos moyens.
Pas retenu.
Choix 48
Le prénom d'un type capable de tuer le père de sa meuf et le nom d'un héros national buté par un sniper. Mais rien à voir avec le basket.
Pas retenu.
Choix 3
Le frère de Jérôme "Cinéma" Longuet. Et lui, il veut écrire une grande saga avec les Sirens.