Salle des trophées

Champion de Ligue IV.2

Champion de Ligue III.9

Champion de Ligue II.2
Le trophée des Invincibles
Une anecdote qui vous fera briller en société
Le début de saison est prometteur, les Sirens jouent bien sous la direction de l'élégant Coach Mac Chlerich. Les jeunes commencent à faire parler la poudre, mais Vito sent qu'il manque un point d'ancrage dans la raquette. Il décide de se rendre à la foire aux bestiaux à Charolles. Flanqué de son fidèle Pastaga Moreno, il discute le bout de gras avec les agents, il croise quelques spécimens intéressants, souvent boîteux ou hors de prix. A la fin de la journée, les deux compères reprennent le train.
En transit à la gare de Dijon, ils sont en train de déguster une andouillette quand un géant s'installe à une table voisine. Pastaga se lance. "Dis voir, un grand bonhomme comme toi, ça ne ferait pas du basket par hasard?" Bingo! Le type est un pur produit de l'Europe de l'Est, un intérieur technique et robuste, un réducteur d'espace dans la raquette.
Pastaga rapproche les tables, Vito commande un Puligny-Montrachet et la discussion s'installe. Ernest avait rendez-vous avec le staff de la JDA, mais il semblerait qu'on l'ait oublié... Tu défends? Tu prends des rebonds? Tu scores? Le géant opine du chef. Trois bouteilles plus tard, entre la poire et le fromage, il appose sa signature au bas d'un contrat rédigé sur la nappe par Vito.
"Avec moi, vous serez invincibles!" Ce fut sa dernière phrase avant de monter dans le train, soutenu par les deux scouts du dimanche.
Douze matchs et autant de victoires plus tard, Ernest "Couic" soulève le trophée avec ses coéquipiers.
Trophée du coeur
L'épopée S44 en Coupe

Le trophée inattendu
Une anecdote qui vous fera briller au Fucking Blue Dragon
Vito a tout programmé. Le titre, ce sera pour la saison 48. Seulement voilà...
Un soir de victoire contre 3 pts et pi c'est tout, Rhum et Pastaga Moreno refont le match. Ils en viennent à la conclusion suivante : le titre est possible dès cette saison.
Ils vont sonner chez Vito vers 4h du matin. Le Dente ne dort pas. Il fait entrer les deux compères, sort la cave à cigares et la grappa. Tout à tour, Rhum et Pastaga lui exposent le plan qui tient en 3 points (et pi c'est tout) :
- Finir la saison en roue libre.
- Transférer Rhum et recruter un pivot qui protège la raquette.
- Recruter un exté expérimenté pour étoffer l'effectif.
Vito est dubitatif. Il ne veut pas dépenser le trésor de guerre. Il ne veut pas se séparer de Rhum. Il a du mal à croire que les Sirens pourront renverser tout le monde sans l'avantage du terrain.
Alors, Pastaga appelle Gaby, le psy du club, et il lui dit de rappliquer sur le champ. Gaby se pointe vers 6h. Il explique que le groupe est prêt, qu'il faut juste un taulier en plus et que la cellule stratégique a un plan pour battre Los Gabachos en finale de conférence, qu'ensuite tout sera possible...
Quelques jours plus tard, Rhum est transféré chez les Grizzlies, puis Peppone est recruté pour une bouchée de pain. La trésorière peut autoriser le recrutement d'un autre vétéran. Vito achète un combi VW pour les déplacements. C'est parti pour la série de playoffs parfaite. Le Cosmic Comando, Los Gabachos et CBC-11 ne résistent pas à des Sirens en mission.
Un after, des transferts, un combi... et un trophée inattendu en début de saison se retrouve dans la vitrine en fin de saison.

Le trophée symphonique
Une anecdote qui vous fera briller au thé dansant de l'Académie des Arts
Une fois encore, les plans de Vito ont sous-estimé les capacités de cette équipe. Les intérieurs Anibal Barca et French Kiiss sont encore relativement jeunes et Coach Maks a prévu de les endurcir pour jouer le titre en saison 51. Le plan est validé par Pastaga Moreno.
Contre toute attente, les Sirens dominent la conférence et leurs principaux rivaux, les Huskies et la Source Pictavienne. Apollon est sur un carton, il enchaîne les nuages. Ou le contraire.
Vito convoque Gégé Soufflet, le capitaine emblématique qui tient aussi le bureau de poste à Dissident.
"Gégé, mon petit, qu'est-ce qu'il manque à cette équipe pour jouer le titre?"
Sans hésiter une seconde, le natif de Dissident réclame "un chef d'orchestre". Vito fait la tournée des salles d'opéra et des auditoriums. Il déniche finalement un joueur de clarinette dans un club de jazz du côté de East Side au Canada. L'affaire est conclue entre deux parties de Puissance 4.
De retour à Dissident, Vito interrompt un entraînement et présente le projet à ses joueurs. Chacun doit choisir un instrument et rappliquer à 19h au Fucking Blue Dragon. Apollon se pointe avec une cithare, Anibal avec un tambour, MJ avec des castagnettes, French Kiiss avec une guitare électrique, Yad avec un cor de chasse, Gégé avec la guimbarde de son arrière-grand-oncle...
Le club de cluedo est transformé en studio, avec Monsieur Anderson à la baguette. Tous les soirs, on répète jusqu'à pas d'heure. Coach Maks écrit les partitions. Vito applaudit et les Sirens progressent à chaque session. C'est la folie à Dissident, on en oublie de jouer un match de Coupe contre le CSP-Limoges, on dilapide une fortune, mais le trophée est dans toutes les têtes. Une symphonie en fa majeur tendu est dans les tuyaux.
20 victoires et 2 défaites plus tard, l'équipe aborde les playoffs de concert. Seul bémol, une grosse fatigue se fait sentir. Doc Skinner doit faire des miracles avant et après chaque rencontre. Au final, c'est un parcours sans fausse note. Les Royals, les Huskies puis les Pacers de Nantes sont dominés. Les Sirens montent en ProA et Monsieur Anderson est nommé à la présidence de l'Académie des Arts de Disident.